Connaissez-vous le coût d’une mauvaise qualité de l’air intérieur ?

Pollution de l’air intérieur : un coût socio-économique conséquent

D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), « L’air pur devrait être un droit humain fondamental et une condition nécessaire à la santé et à la productivité des sociétés. »[1] En 2014, la première étude sur le coût social et économique de la pollution de l’air intérieur a été effectuée. Elle a été menée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) et le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), dans le cadre d’un programme de travail de l’OQAI. Cette étude exploratoire a permis de mesurer les ressources annuelles, humaines ou financières, dont la société est privée à cause de cette pollution. Chaque année, la mauvaise qualité de l’air intérieur (QAI) représenterait une charge de 19 milliards d’euros. Oze-Energies fait le point sur les grands enseignements de cette étude scientifique.

Quels sont les deux types de coûts considérés pour évaluer l’impact de la pollution de l’air intérieur ?

 

Pour calculer le coût socio-économique d’une mauvaise qualité de l’air intérieur, l’étude s’est tout d’abord intéressée au coût externe. Ici, l’idée était de mesurer :

  • Le coût des décès prématurés imputables à des maladies ;
  • Les pertes de bien-être, de qualité de vie attribuables aux années en mauvaise santé ;
  • Les pertes de production[2].

Elle a aussi cherché à apprécier l’impact de la pollution de l’air intérieur sur les finances publiques. Pour ce faire, les scientifiques ont analysé :

  • Le coût de prise en charge des soins ;
  • Le coût de la recherche et de la prévention publiques ;
  • Les économies générées par les pensions de retraite non versées[3].
Quels sont les polluants de l’air intérieur pris en compte dans le cadre de l’étude ?

L’ANSES et le CSTB ont choisi de retenir six polluants :

  • Le benzène, un composé organique volatil (COV) considéré comme cancérigène avéré pour l’humain. À l’intérieur des locaux, les sources d’émission de benzène sont concentrées autour de la fumée de tabac, les produits de bricolage, d’entretien, les matières plastiques, certains revêtements[4];
  • Le trichloroéthylène (TCE). Sa présence dans les bâtiments est liée à la pénétration de COV émis par des sites ou sols pollués ;
  • Le radon, ce gaz radioactif naturel pénètre via le sol dans les espaces clos, où sa concentration atteint parfois des niveaux élevés ;
  • Le monoxyde de carbone. Il s’agit d’un gaz très dangereux généré par une combustion incomplète du bois, charbon, de l’essence, du pétrole, du butane ou du propane ;
  • Les particules fines ;
  • La fumée de tabac environnementale.

 

 

Bon à savoir : Comment réduire la pollution de l’air intérieur ?

Il existe des gestes simples pour limiter les risques des polluants de l’air intérieur sur notre santé. Il est, par exemple, conseillé d’aérer 10 minutes par jour en ouvrant les fenêtres. Une ventilation efficace, l’utilisation de produits d’entretien écologiques, le recours à des matériaux de construction biosourcés sont d’autres solutions pour optimiser la qualité de l’air intérieur.

 

 

Les résultats de l’étude sur le coût socio-économique de la pollution de l’air intérieur

Pour une année, l’étude estime les coûts sociaux et économiques de la pollution de l’air intérieur à 19 milliards d’euros. Elle engendrerait l’apparition de 28 000 nouvelles maladies et 20 000 décès[5]. Les conséquences sanitaires des six polluants considérés sont diverses : leucémie, cancer du rein, du poumon, asphyxie, maladie cardio-vasculaire, infarctus ou encore broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO).

D’après l’étude, le polluant ayant le coût économique annuel le plus élevé est les particules, avec 14 331 millions d’euros. Les particules génèrent aussi chaque année le plus grand nombre de décès liés à une maladie cardio-vasculaire (10 006)[6].

 

 

 

Bon à savoir : Quel est le coût de la pollution atmosphérique ?

Si la pollution de l’air intérieur a un coût élevé, celui de l’air extérieur est encore plus haut. À Paris, elle est évaluée à 3 505 259 275 € par an, soit 1 602 € par habitant. Dans une plus petite ville comme Fréjus, il atteint 52 141 503 €. Sur le continent européen, la pollution atmosphérique est la première cause de mortalité en lien avec l’environnement. Chaque année, entre 48 et 76 000 décès lui sont imputables en France[7].

 

 

 

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Les 3 points clés à retenir :

  • En 2014, l’ANSES, aux côtés du CSTB, a calculé le coût socio-économique de la pollution de l’air intérieur.
  • Chaque année, la mauvaise qualité de l’air intérieur cause des maladies et des décès.
  • La pollution de l’air a une incidence financière importante sur les finances publiques.

[1] https://www.who.int/fr/news/item/22-09-2021-new-who-global-air-quality-guidelines-aim-to-save-millions-of-lives-from-air-pollution

[2] https://www.oqai.fr/fr/campagnes/cout-socio-economique-de-la-pollution-de-l-air-interieur

[3] https://www.oqai.fr/fr/campagnes/cout-socio-economique-de-la-pollution-de-l-air-interieur

[4] https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/sites/default/files/2018-10/de77.pdf

[5] https://www.oqai.fr/fr/campagnes/cout-socio-economique-de-la-pollution-de-l-air-interieur

[6] https://www.oqai.fr/fr/campagnes/cout-socio-economique-de-la-pollution-de-l-air-interieur

[7] https://www.respire-asso.org/pollution-de-lair-coute-presque-1000-euros-par-an/

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