Dans un contexte climatique critique où les émissions de gaz à effet serre sont responsables du réchauffement de la planète avec des scénarios alarmants qui prévoient +3 à 4 °C à l’horizon 2100 si rien n’est fait, la France et l’Europe multiplient les politiques climatiques.
Objectif européen : -55 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 203
Objectif français : la neutralité carbone en 2050 dans le cadre de l’Accord de Paris.
Au cœur de ces politiques, décarboner l’industrie est un enjeu majeur.
Le saviez-vous ?
Les émissions mondiales de CO2 ont augmenté de 67 % entre 1990 et 2018.
Polluer et rejeter du CO2 va coûter très cher
Les objectifs climatiques ambitieux font flamber les prix de l’énergie. Une hausse à laquelle on n’échappe pas et qui se répercute sur l’industrie comme sur les ménages.
Si la réglementation est parfois contournée, la logique du pollueur-payeur, elle, semble très efficace. Ainsi, pour inciter les industriels à se tourner vers des énergies propres et baisser leurs émissions carbone (comme les activités polluantes chimie, sidérurgie et transport aérien y sont déjà contraintes) les produits carbonés et énergies fossiles sont soumis à des taxes croissantes.
Le chiffre clé : on table sur 250 € pour chaque tonne de CO2 émise.
Alors que les mesures semblent de plus en plus drastiques, l’investissement financier du gouvernement pour décarboner l’industrie française vient en aide à la survie des entreprises et pérennise l’emploi dans les secteurs industriels stratégiques.
Décarbonation profonde de l’industrie
Dans le cadre du plan France 2030 qui prévoie un plan d’investissement massif pour la transition écologique (aujourd’hui doté de 34 milliards d’euros) le gouvernent a annoncé le 4 février 2022, mobiliser 5,6 milliards.
L’enjeu ? Réduire les émissions de GES du secteur industriel de 26Mt/an d’ici 2030. Soit 35 % de moins qu’en 2015.
Comment seront répartis ces 5,6 milliards d’euros ?
5 Mds€ iront à la décarbonation des sites industriels :
– 4 Mds€ seront consacrés à l’innovation technologique (hydrogène, capture de carbone) allant aux secteurs les plus polluants ;
– 1 Md€ ira au déploiement des technologies matures en matière de chauffage bas carbone et d’efficacité énergétique.
610M€ financeront le développement de 4 appels à projet qui proposent des solutions innovantes d’accélération de la décarbonation de l’industrie :
– Zibac, développement de zones industrielles bas-carbone ;
– IBac-PME, développement de briques technologiques et services par des PME ;
– DemiBac, DEMonstration et appropriation par les Industriels de solutions de production Bas Carbone.
– Solinbac, pour l’ouverture de nouvelles usines bas carbone, la diversification d’activités…
L’engagement public, accélère donc la décarbonation de l’industrie française et agit comme un levier de compétitivité des entreprises.
Autre soutien essentiel à la transition écologique des sites industriels : le privé
L’investissement et l’innovation du secteur privé sont également des atouts pour parvenir à limiter sa consommation de carbone et le surcoût assorti.
Dans ce contexte, l’expert en optimisation énergétique des bâtiments, Oze-Energies, a largement anticipé la réglementation sur l’efficacité énergétique. Depuis 2006, et fort de ces années d’expérience, ce pionnier acère son niveau d’exigence, porté par la progression constante des obligations et des nouvelles technologies.
Oze-Energies, acteur clé de la transition énergétique du pays.
Oze-Energies est à l’origine de la solution innovante d’optimisation énergétique Optimzen® qui relie des capteurs installés à divers endroits du bâtiment à un logiciel de monitoring et d’optimisation énergétique.
Cette technologie basée sur l’IA et le machine learning permet de mesurer les données nécessaires en temps réel (températures, consommations, programmations, ventilation, taux de CO2, acoustique, luminosité, détection de mouvements…) tout en prenant en compte les conditions climatiques, l’intermittence d’occupation de l’immeuble et ses ressources existantes. En regroupant ces indicateurs et en les comparant aux résultats sur l’évolution carbone du CRREM, le système Optimzen® est capable de modéliser le comportement énergétique de l’immeuble et de prioriser les opérations énergétiques à mener afin de le rendre énergétiquement viable et positif.
Les promesses d’Oze-Energies
– Des bâtiments intelligents sans travaux
– Des factures diminuées de 25% par an en moyenne dès quelques semaines
– Des systèmes énergétiques optimisés
– Des contrats de fourniture d’énergie renégociés
– Le maintien des performances énergétiques du bâtiment par le biais d’un abonnement mensuel dégressif
On retient :
La décarbonation profonde de l’industrie française passe par l’investissement public et l’innovation
En mobilisant 5,6 milliards d’euros, le gouvernement respecte ses engagements climatiques
Le privé est un levier important de compétitivité des entreprises pour faire leur transition écologique