Lancé il y a 20 ans, l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) est un acteur essentiel de la politique en faveur de la qualité de l’air intérieur (QAI)1. En lien avec le plan national santé-environnement 4 (PNSE 4) « un environnement, une santé » (2021-2025), le OQAI assure une meilleure maîtrise des problématiques de QAI. Focalisées sur l’observation de l’air ambiant dans les locaux publics et privés, ses études et campagnes ont notamment servi de base à la création des valeurs guides de qualité de l’air intérieur (VGAI)1. Oze Energies vous en dit plus sur les missions de l’OQAI.
OQAI : un outil pour comprendre la pollution de l’air des lieux de vie
Créé en 2001, l’OQAI a pour vocation de documenter la qualité de l’air et le confort dans les espaces de vie. Cet organisme indépendant vise à :
- Produire des données scientifiques sur la QAI ;
- Évaluer l’incidence sur la santé des occupants ;
- Proposer des actions de réduction des polluants et émissions ;
- Sensibiliser les professionnels et informer le grand public sur les problématiques de prévention et de surveillance de la pollution de l’air intérieur2.
Ses travaux et études sont financés par :
- Les ministères en charge du Logement, de l’Environnement et de la Santé ;
- L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) ;
- Le Centre scientifique et technique du Bâtiment (CSTB).
Le CSTB, opérateur scientifique et technique de l’OQAI, certifie la sécurité et la qualité des bâtiments. Il accompagne les acteurs sur les questions de transition numérique, énergétique et environnementale. Le CSTB dispose de cinq champs d’expertise :
- Recherche et expertise ;
- Évaluation ;
- Certification ;
- Essais ;
- Diffusion des connaissances3.
Campagne nationale Logements 2 : apprécier l’évolution de la QAI sur 15 ans
Pour mieux connaître la QAI dans les logements, une campagne de mesures des polluants a été menée par l’OQAI entre 2003 et 2005. Elle a permis de recueillir les données nécessaires pour dresser un bilan de la pollution de l’air intérieur. Une nouvelle campagne (CNL2) sera réalisée entre 2020 et 2023. Son objectif est d’actualiser les connaissances sur la QAI en tenant compte de l’évolution du parc, des pratiques et des matériaux de construction4.
Cette campagne intègre la recherche de perturbateurs endocriniens (PE), pesticides et polluants émergents. Au total, plus de 170 polluants vont être mesurés5.
Bon à savoir :
Les pouvoirs publics accélèrent et simplifient l’identification des perturbateurs endocriniens
Dans le cadre de la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE 2), 16 substances présentant des propriétés de PE vont faire l’objet d’une évaluation approfondie. Elles sont classées en trois catégories : avérées (probabilité qu’elles soient PE de plus de 90 %), présumées (probabilité entre 66 % et 90 %) et suspectées (probabilité entre 5 % et 66 %)6.
Utilisation de capteurs connectés dans les campagnes de l’OQAI
En plus d’administrer des questionnaires, la campagne met en place des instruments de mesure dans les 600 logements enquêtés. Ils sont utilisés pour évaluer les distributions de concentrations de polluants et de composés au sein du parc immobilier. Données de mesure et questionnaires seront combinées pour valider les informations et générer des statistiques fiables7.
En parallèle, des capteurs connectés seront employés pour mesurer certains indicateurs de la QAI. Ils permettront d’assurer une surveillance continue et spécialisée de la QAI sur une longue période.
L’utilisation de capteurs ne cesse de se développer. Une étude de l’ADEME a dénombré 82 initiatives d’entreprises privées et instituts de recherche permettant d’évaluer la qualité de l’air intérieur à l’aide de capteurs8.
QAI dans les bureaux : un enjeu pour le bien-être au travail
Dans le secteur tertiaire, les salariés passent la majeure partie de leur journée dans les bureaux. Les polluants présents dans ces lieux peuvent avoir un impact plus ou moins important sur leur santé.
Une mauvaise qualité de l’air génère une influence négative sur la performance et la concentration au travail. En élevant le niveau de particules fines, appelées PM2.5, de 10 microgrammes par mètre cube, le temps de réponse des salariés augmente de 1 % et l’inexactitude des réponses de 2 %9.
Oze-Energies, votre partenaire pour améliorer la QAI et le confort des occupants
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Avec 3 brevets internationaux déposés et plus de 5 millions de m² équipés, Oze-Energies s’impose comme le spécialiste des capteurs communicants. Ils permettent d’optimiser la consommation énergétique, la qualité de l’air intérieur et le confort des occupants dans les logements collectifs et les immeubles de bureaux.
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Les 3 points clés à retenir :
- L’OQAI améliore les connaissances sur la qualité de l’air intérieur en France.
- La seconde Campagne nationale Logements (CNL2) s’intéresse à l’évolution de la pollution intérieure sur une période de 15 ans.
- L’utilisation de capteurs connectés permet de recueillir des données précises sur la concentration et l’émission de polluants dans l’air ambiant.
2 https://www.vie-publique.fr/rapport/38268-observatoire-de-la-qualite-de-lair-interieur
4 https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/pnse4.pdf
5 https://www.oqai.fr/fr/campagnes/campagne-nationale-logements-2
6 https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/210507_-_dp_sante-environnement.pdf
7 https://www.oqai.fr/fr/campagnes/campagne-nationale-logements-2
