Les différents types de ventilation et solutions disponibles sur le marché
Lutter contre le surplus d’humidité dans un bureau, éviter la prolifération de moisissures et d’organismes volatils… Ce sont là quelques solutions pour dépolluer les locaux d’un bâtiment. Garder les fenêtres et portes ouvertes ne suffit pas pour renouveler l’air intérieur. Divers types de ventilation sont disponibles sur le marché, chacun avec ses caractéristiques et avantages. Oze-Energies vous détaille tout ce qu’il y a à savoir les ventilations.
Ventilation des logements collectifs et individuels : une obligation légale
Lorsqu’un bâtiment est mal aéré, c’est la santé de tous les occupants qui est mise à mal. Les odeurs se condensent dans les pièces et les moisissures apparaissent. L’air étant confiné à l’intérieur, les risques d’aggravation des maladies respiratoires sont élevés. L’installation d’un système de ventilation s’avère donc indispensable, voire obligatoire, pour apporter de l’air frais dans le bâtiment et préserver la santé des occupants.
L’aération des bâtiments a été établie comme obligatoire par divers textes législatifs. Tout local à usage d’habitation doit nécessairement avoir un système d’aération pièce par pièce. L’arrêté du 22 octobre 1969 prévoit qu’un système de ventilation permanent doit être installé dans les logements. En mars 1982, un arrêté a fixé pour chaque habitation et selon sa taille des débits d’air à respecter.
Quelles démarches pour respecter la législation en vigueur ?
Afin de préserver la performance énergétique d’un bâtiment, la réglementation thermique RT2012 invite à l’installation de ces 2 types de ventilation :
- La VMC double flux ;
- La ventilation simple flux hygroréglable.
En outre, l’efficacité énergétique des bâtiments est un axe prévu dans le décret tertiaire pour faciliter et favoriser la transition énergétique. À cet effet, Oze-Energies vous permet de réaliser en amont un audit énergétique qui vise à déterminer les éventuelles démarches stratégiques pouvant permettre d’améliorer la performance énergétique des bâtiments.
La ventilation naturelle : quelles sont ses limites ?
La ventilation naturelle était utilisée dans les anciennes habitations. Grâce aux courants d’air, il était possible de faire entrer l’air extérieur dans les pièces principales par le biais des grilles d’aération installées en bas du bâtiment. Les grilles d’aération placées en haut permettaient quant à elles de faire drainer l’air chauffé vers l’extérieur.
Ce mode de ventilation des pièces a très vite présenté quelques limites. Le processus de pénétration et de sortie de l’air frais était trop lent. La conséquence était que les odeurs désagréables, la poussière, la fumée… étaient trop longtemps retenues dans les pièces et créaient beaucoup d’inconfort.
La ventilation naturelle ne saurait alors être une solution pour les bâtiments modernes abritant des entreprises, entrepôts, industries, commerces… soumis au décret tertiaire. La technologie Oze-Energies vous permet de contrôler la Qualité de l’air intérieur pour assurer la sécurité et le confort des occupants.
Les systèmes de ventilation mécaniquement contrôlée
Pour répondre aux exigences de la réglementation thermique RT2012, plusieurs autres systèmes de ventilation ont vu le jour. Ce sont les systèmes de ventilation mécanique détaillés ci-après.
La ventilation à simple flux
Ce type de ventilation comprend 3 éléments :
- Un moteur pour extraire l’air humide de l’intérieur ;
- Des bouches d’extraction autoréglables pour réguler la circulation de l’air dans le bâtiment ;
- Des entrées d’air pour faire entrer l’air frais.
La VMC hygroréglable
Elle a la particularité de régler son débit d’air selon le taux de l’humidité dans l’air extérieur. Contrairement à la ventilation à simple flux, elle n’occasionne que très peu de déperditions énergétiques. Il existe 2 catégories de VMC hygroréglable :
- La VMC hygro de type A : seules les bouches d’extraction s’ajustent au taux d’humidité ;
- La VMC hygro de type B : les entrées d’air sont également réglées en fonction de l’hygrométrie.
La ventilation à double flux
C’est la version améliorée de la VMC simple flux. Elle comprend 2 circuits d’aération :
- Le 1er fait entrer l’air sain dans le logement, le réchauffe puis le distribue selon les besoins en ventilation de chaque pièce ;
- Le 2nd permet l’extraction de l’air vicié par les combles.
La ventilation à double flux s’inverse pour permettre de rafraîchir l’intérieur.
La VMC double flux thermodynamique
Ici, la VMC double flux est reliée à une pompe à chaleur géothermique. Cette solution est intéressante en ce qu’elle ventile efficacement les pièces et permet en même temps de réchauffer le logement. En été, elle peut aussi servir de climatiseur.
La ventilation par insufflation
Elle inverse le procédé d’aération des VMC. L’air extérieur aspiré par le ventilateur est filtré puis réchauffé avant d’être distribué dans les pièces. L’air vicié sort par les fenêtres ou grilles d’aération installées en hauteur.
La VMC gaz
Elle dérive de la VMC à simple flux et est utile pour assainir l’air dans les vieux bâtiments où sont utilisés des appareils tels qu’une chaudière. La VMC gaz assure l’évacuation des gaz de combustion polluant l’air intérieur.
La ventilation mécanique répartie VMR
Elle comprend des aérateurs qui assurent indépendamment l’extraction de l’air pièce par pièce. C’est une solution qui, contrairement à la VMC, ne nécessite aucun passage de gaines de ventilation.
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Les 3 points clés à retenir :
- Différents types de polluants contaminent l’air intérieur des bâtiments.
- La qualité de l’air intérieur constitue un enjeu de santé publique, à prendre en considération dès la phase de programmation du projet.
- Pour répondre aux exigences de la réglementation thermique RT2012, plusieurs systèmes de ventilation ont vu le jour et permettent de garantir une bonne QAI
